Un stage à l'étranger pour allier passion et expérience professionnelle
Jérémie
Mon projet
Pourquoi j’ai décidé de partir :
Passionné depuis toujours par l'environnement, sa compréhension et sa protection, et après avoir étudié en Géographie et Environnement, je souhaite passer les concours pour devenir Technicien de l'Environnement dans un Parc National (Garde-Parc). Or actuellement il n'y plus d'ouverture de poste depuis quelques années. Entre deux emplois alimentaires, j'ai donc fais le choix de chercher une expérience se rapprochant du poste que je souhaite occuper, à l'étranger.
Je raconte mon séjour en quelques lignes :
Après plusieurs semaines de démarchages auprès des parcs nationaux québécois, le Parc National de la Jacques-Cartier (https://www.sepaq.com/pq/jac/) a accepté de me prendre en stage. J'avais une mission principale qui consistait à faire l'inventaire des espèces de rapaces du Parc puis de cartographier les données obtenues. En plus de cette mission j'ai aidé l'équipe d'animateurs du Parc dans plusieurs de leurs animations et j'ai participé avec le Technicien faune du Parc à plusieurs inventaire faunique (oiseaux chanteurs, grenouilles, chauves-souris).
Etant logé dans le Parc (gratuitement) j'ai pu vivre pleinement une expérience de nature, étant isolé dans le bois pendant cinq mois. Le Parc National de la Jacques-Cartier est un endroit magnifique et entre mes journées sur le terrain dans le cadre du travail ou mes congés passées sur les sentiers de randonnées ou sur la rivière, j'ai découvert un ambiance et un cadre de travail on ne peut plus agréable. L'équipe avec laquelle je travaillais de même que les différents corps du parc sont soudés et un bel esprit d'équipe caractérisait notre rythme de travail.
Mon conseil pour les jeunes comme moi :
Le Parc National de la Jacques-Cartier et plus largement la SEPAQ (Société qui gère les Parcs Nationaux au Québec) constitue, pour qui veut travailler dans l'environnement, un organisme reconnu et de qualité. N'étant pas subventionné par l'état québécois à 100%, des stagiaires non-rémunéré-e-s constituent un renfort non négligeable pour eux. Il y a souvent, comme c'était le cas pour moi, moyen de négocier un logement pour la durée du stage dans les locaux du Parc, et la liberté d'action qu'ils m'ont laissé pour mener à bien ma mission était des plus enrichissante.
Pour celles et ceux qui seraient tentés par ce type d'expérience, n'hésitez pas à démarcher les différents parcs, tout en valorisant vos compétences qui apporteraient un plus à l'organisme (pour moi c'était mes compétences en ornithologie - en particulier les rapaces - et la cartographie). Enfin, soyez volontaire une fois sur place, de manière à tester les différentes tâches que vous pourriez effectuer et ainsi repartir avec plus de compétence qu'en arrivant !
Mes bons plans sur place
- Se loger : "Le Relais" : logement estival pour les employé-e-s du Parc National de la Jacques-Cartier. Rustique mais gratuit.
- Se déplacer : Bus et Uber et stop !
- Manger : Le bonnet d'âne à Québec, et la Souche à Stoneham (une mircobrasserie).
- Sortir : La Souche à Stoneham, les bars et les pubs de la Grande Allée à Québec.
- Se cultiver : La librairie autochtone du village Hurons-Wendat de Wendake (à Québec).
Les prix moyens sur place (en monnaie locale)
- Un loyer / mois : 350
- Un ticket de bus / métro : 3,5
- Un restau : 30 (avec une bière ou un verre de vin)
- Un café : 2,50 (grand format)
Les mots de la fin
- Mon séjour en trois mots : Découverte - Nature - Rencontres
- Qu'est-ce qui me manque le plus : Les immenses forêts, les bières autour d'un feu de bois, faire du canot seul au fond de la vallée.
- L'anecdote : Passer plusieurs heures en canot devant une mère orignal et son petit (https://www.flickr.com/photos/geographeenherbe/35415281364/in/photostream/)
- Ce à quoi je ne m'attendais pas du tout : L'ambiance folle du relais.
- Le plus difficile pour moi : L'absence de comté !
- Une chose incroyable que j'ai faite : Le sentier du Fjord au Fjord du Saguenay, 41 km sur trois jours en autonomie.